Ces deux jeunes femmes d’origines différentes, l’une est Camerounaise, l’autre congolaise, ont des trajectoires identiques :
Déjà titulaires de diplômes universitaires obtenus dans leurs pays, elles arrivent en France en 2016 et 2014 pour poursuivre leur cursus universitaire. Elles obtiennent une autorisation de séjour « étudiante ». En 2019, toutes deux terminent des études couronnées d’un Master en Ressources Humaines.
Elles trouvent rapidement un emploi, l’une dans l’hôtellerie, l’autre dans l’industrie le temps de chercher un travail dans les Ressources Humaines, mais il faut bientôt renouveler leur titre de séjour, ce que leur refuse le Préfet arguant du fait que leurs emplois actuels ne sont pas en rapport avec leurs formations.
Or, entre temps, la pandémie est survenue, qui a porté un coup fatal à l’économie, en particulier au domaine des ressources humaines et leurs recherches d’emploi dans ce secteur sont pour l'instant vaines. Elles se retrouvent sans papiers et menacées d’expulsion.
C’est pourquoi, nous demandons au Préfet de bien vouloir leur accorder un titre de séjour d’un an avec autorisation de travail dans tout secteur afin qu’elles survivent pendant la crise qui nous attend, tout en poursuivant la recherche d’un emploi en rapport avec leur formation.